La culture ancienne de la vigne
Après les vendanges, à la fin de l’automne et hiver :
Arracher et stocker les vieux échalas (piquets de bois) et en fabriquer des nouveaux.



Parfois le vigneron utilise un sabot « plante-échalas ». Celui-ci est généralement en bois de frêne, il est placé sous l’aisselle du vigneron et harnaché autour de son torse ; le piquet logé par son extrémité dans le sabot est enfoncé en appuyant.
Début du printemps : marcotter, greffer et finir de tailler (Mars) puis lier les sarments taillés aux échalas ou aux fils de fer.
Différentes sortes de tailles :
- Taille en gobelet : taille courte qui laisse plusieurs « bras » sur un tronc court. (courante en Languedoc et initialement dans le Lot)
- Taille guyot : taille longue utilisée dans des vignes basses et palissées, ne laissant qu’un long sarment, renouvelé chaque année. (courante dans le Lot)
- Taille royat : taille laissant à chaque souche 2 bras permanents fixés horizontalement sur un fil de fer.


La "poudo" qui a donné le verbe "espoudasser" : pré-tailler

Serpettes à tailler
Les ciseaux et sécateurs à tailler ont fini par remplacer l’antique serpe. Mais avant d’en arriver au véritable sécateur, les vignerons du Midi ont utilisé pendant plusieurs décennies, le sécateur sans ressort, dit « à deux mains » : un outil de grandes dimensions exigeant un effort considérable des deux mains.


